GRABELS

Une vue de Grabels depuis le rocher (le jeu des 7 différences)

SITUATION

 

Coordonnées de la commune de GRABELS (34)

Longitude

Latitude

03° 48' 09"

43° 38' 55"

 

 

C'est pas grand mais c'est à 6 kms du centre ville de Montpellier, et à 2 kms du tramway.
Pour y arriver sortir à Montpellier Ouest et prendre direction La Mosson  puis Grabels.

 

HISTORIQUE 

Le nom de Grabels tire son origine de deux  mots languedociens : "gran" qui désigne le grain, ou même le grain de blé, qui est le grain par  excellence, et le mot "bel", qui existe également en Français avec le même sens de grand, de belle taille.

L'archiviste  Joseph Berthélé  et le  Professeur  Alain  Nouvel  ont  montré  que  l'origine  du  nom  de Grabels  est  dans  un radical  " Kar" ou "Gar", pré-indo-européen apporté par nos lointains ancêtres venus du Proche-Orient aux temps préhistoriques. Ce radical signifie dur (comme la pierre) et a donné notamment le mot languedocien "gravo" (terrain caillouteux des abords de rivière).   

L'historique se construira au fur et à mesure du temps que je pourrai y consacrer  

Le village de Grabels est niché dans un vallon entouré de garrigues. La Mosson le traverse sur toute sa longueur.
En 1795  la population de Grabels s'élève à 348 habitants. La culture de la vigne et la bugada sont les activités principales des grabellois. 
En 1815 construction d'un moulin à eau - au débouché de l'affluent le Rieumassel -  "le moulin de la grave" fonctionnant grâce à une paissière. ce moulin fut à l'origine de biens des conflits. Les grabellois sont persuadés que les épidémies qui frappent les villageois sont dues à cette retenue. En fait le problème est que les propriétaires du moulin sont des étrangers au village.
En 1820 le village est petit, à peine 1 hectare, protégé par une large et haute muraille. Les rues y sont étroites, et encombrées de terrasses et d'escaliers.
l'école sise au 1 rue du porche pouvait recevoir 50 élèves qui se relayaient autour d'une table servant également au délibération du conseil municipal.
En 1824 la municipalité installe une horloge au sommet de la tour carrée pour la somme de 518 frs  L'horloge rythme la vie grabelloise. le cantonnier la remonte tous les 15 jours. Actuellement je crois savoir qu'un incendie la mise hors service.
En 1832 construction de la fontaine sur le plan de l'enclos en bas de la rue de l'horloge.
En 1840 transfert du vieux cimetière situé à coté de l'église vers son emplacement actuel.
En 1845 construction d'une Mairie-école (actuelle mairie). 
En 1869 construction d'une fontaine monumentale face au presbytère. Grabels devient "l'oasis des garrigues" l'eau coulant sans discontinuer toute l'année.
En 1888 construction du corps central de l'école des garçons
En 1890 arrivée du télégraphe au village.      
En 1892 achèvement de la construction du pont du château. 
En 1894 le village double sa population et passe à 638 habitants. Il y a dans le village 7 négociants en vin, 4 épiceries, 3 boulangeries, 3 boucheries, 3 artisans maçons, 4 cafés, 1 docteur, 1 sage femme. L'estamaïre*, le parapluejaïre*, le remoulaïre* et paillerot*  venaient s'installer sur le plan de la fontaine. L'éclairage public fait son apparition; 20 réverbères fonctionnant au pétrole. 
En 1901 rattachement du village au réseau téléphonique départemental.
En 1924 installation d'un bureau de poste et d'un facteur receveur.
En 1936 construction d'un groupe scolaire avec classes "géminées" c'est à dire mixtes.
En 1948 réfection et installation d'un bureau de poste à la mairie.

Les monuments de Grabels

Le château de Grabels

Le mas de la Font était une vaste demeure construite au début du XVIIe siècle par Jean de Massane,au bord de la Mosson,en contrebas de la font ou de la fontaine (la source)du village. Depuis 1660,le domaine appartenait aux Massane (cf "la tuilerie de Massane").Ils se constituèrent un vaste domaine mais ne purent obtenir ni l'appellation de château pour leur demeure,ni le titre de seigneur de Grabels. En 1747,Etienne de Massane vend à Louis de Solas le mas de la Font et ses dépendances. Louis de Solas,en achetant la seigneurie de Grabels en 1755,donne l'appellation de château au mas de la Font. Descriptif du mas de la font en 1660 :Une maison avec deux pavillons,pigeonnier,galerie,étable, grenier à foin et à paille,remise,avec un moulin à huile et à blé,mené et tourné par l'eau,assis sur la Mosson,son barrage et bief,jardins et prés entourés de murailles …

L'église
Au début du XIIe siècle,il existait une église dont on ignore tout. La construction d'une église de style ogival primitif,date du début du XIIe siècle. En 1621,Grabels connu
un siège et en mai 1622,les murailles de Grabels furent démolies et son clocher renversé. Pendant près d'un demi-siècle,la partie sud du village ne fût qu'un amas de ruines. Le porquier,le rempart,le presbytère étaient entièrement démolis,l'église réduite à deux pans de murs latéraux. Le porquier et le rempart ne seront jamais relevés. Ce n'est qu'en 1666 ,à partir des murs restés debout,que fût reconstruite la nouvelle église . En 1826,des travaux importants d'amélioration ont été effectués,comme en témoignent les inscriptions gravées sur des plaques de marbre posées à l'entrée de la nef. En 1867,un projet d'agrandissement voit le jour,avec prolongement de la nef par une travée supplémentaire,édification d'une façade surmontée d'un clocher monumental et aménagement d'un comble en charpente sur l'ensemble du bâtiment. En cours de travaux,on ajouta un perron d'accès et des chapelles latérales. Achevée en 1879,l'église a dorénavant deux clochers dominants la place de la Fontaine pour le plus ancien et la place de l'Église pour le plus récent. Pendant le XXe siècle,grâce au curé Joseph Roucairol,l'église a été dotée d'un orgue bien connu dans les milieux musicaux.

La Tour de la Valsière

Authentifiée dès l'année 1196,elle fut construite sur le monticule boisé surplombant la route de Ganges. Sorte de poste fortifié,elle avait l'avantage de dominer le croisement des chemins reliant Montpellier à St Gély et Grabels à Montpellier et la ligne de partage des eaux des vallées de la Lironde et du Rieumassel. Par des signaux,on pouvait facilement correspondre,non seulement avec Clapiers,Montferrier et Valmaillargues mais encore avec le château des Guilhems près du Peyrou et avec le château de Montferrand. Au fil du temps cet ouvrage connu sous le nom de Tour de Piquet perdit de son importance et faute d'entretien tomba en ruine. En 1816,il n'en restait que deux murs délabrés ce qui la fit dénommer "Tour des deux Piquets".En 1832,ces deux piquets et les soubassements servirent à la construction d'une nouvelle tour à l'usage du télégraphe aérien Chappe. C'est celle que l'on peut voir de nos jours. Propos tirés du livret "Grabels,images d'eau et de pierres" de Paul Couder et Joseph-Eugène Claustre (Lou Dragas)

                                                    

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LA SOURCE

     

    Voir photos dans sommaire

L' EMPLACEMENT DU FUTUR SITE D' ENFOUISSEMENT DES DÉCHETS ULTIMES

IL NE SE FAIT PAS SUR LE TERRITOIRE DE GRABELS POUR L'INSTANT

QUELQUES LIENS QUI PEUVENT APPORTER DE L' EAU AU MOULIN

QUELQUES EXTRAITS PRIS SUR INTERNET

Le site retenu à Grabels se situe sur le plateau prés de la route de Lodève 

http://www.senat.fr/seances/s200201/s20020122/sc20020122013.html 

  • 595 kg de déchets sont produits par chaque habitant de l'Hérault tous les ans.
  • 250.000 tonnes ont été stockées à la décharge du Thôt en l'an 2000
  • 113.487 tonnes ont été incinérées à Lunel-Viel en l'an 2000
  • 58.000 MW ont été produits par l'incinérateur de Lunel-Viel (ce qui correspond à l'éclairage d'une ville de 400.000 habitants pendant un an)
  • Il en coûte actuellement 78 euros pour incinérer une tonne de déchets

     
Les études menées par le cabinet Antéa, , pour définir le lieu d’implantation du futur centre d’enfouissement des déchets ultimes ont abouti : Castries, Grabels et Juvignac dans l’agglomération de Montpellier, Moins grosse, et plus propre que le site lattois. "l'avenir nous le dira"  Mais tout aussi embarrassant.
Gêne et prudence à Grabels, autant le dire, la nouvelle décharge, personne n’en veut !